Transforming realities: Integrated coastal zone management, sustainability and connective aesthetics

Ce master de Tanja Geis apporte une contribution très originale à la problématique de la GIZC en ouvrant des perspectives inédites, notamment l’importance de l’imagination, de la création et de l’émotion comme facteurs permettant une véritable implication démocratique (authentique et non une démocratie instrumentale) des participants à un processus GIZC. L’auteur montre comment la « connective art » ( inexistant en France) nous fait accéder à la culture de l’imagination narrative et comment celle-ci dans un processus GIZC peut créer l’empathie indispensable pour nous connecter à Autrui que celui-ci soit un humain ou un non humain ( c’est à dire ce que nous appelons environnement). Nous sommes ainsi capable par l’intervention et l’engagement des artistes dans un processus GIZC de nous identifier à la nature, de lui parler et au lieu de la stigmatiser, de s’en défendre ou de ne développer que des réponses techniques et gestionnaires, de développer aussi de la compassion, du respect et de s’engager pleinement dans un processus de changement de nos habitudes. Au lieu de la peur et de l’agressivité, par exemple face au changement climatique, l’imagination narrative permet d’entrevoir les potentialité positives et non toujours négatives que nous offre ces  mêmes changements par la mise en scène artistique de l’évolution de nos environnements dans le passé et le futur.

Cette vision très enrichissante peut nous apporter beaucoup. B. Kalaora ne cesse de « militer » pour cette intégration de l’art, de la science et de la technique dont son dernier livre essaye de se faire l’écho . En France, la pulsion gestionnaire et positiviste l’emporte sur les émotions, la sensibilité, les humanités étant considérées de plus en plus comme des facteurs secondaires.

Ce mémoire figure les exemples de performances et d’interventions esthétiques que vous pouvez visualiser sur internet.

Dans la même perspective est à signaler la parution du livre d’une philosophe américaine fort connue  » Martha Nussbaum »: « Les émotions démocratiques, comment former le citoyen du XXI siècle » in édition climats. C’est aussi un cri d’alarme sur la  » crise silencieuse qui frappe les démocraties du monde ».. ( pas seulement économique).. Et comme elle le dit « ce n’est pas à coup de débats d’idées abstraites, scientistes et positivistes que s’imposeront l’égalité et la liberté…. C’est en formant le citoyen par le biais des émotions démocratiques »… Belle réflexion pour la gouvernance du XXI siècle… et pour la GIZC !

Contacter l'association Littocean

Pour nous contacter par mail : clogerot@yahoo.fr