La protection des récifs coralliens en Polynésie française est justifiée par l’argumentation scientifique face aux menaces anthropiques. Elle ne peut s’abstraire de la mémoire du passé colonial, faute de quoi les mesures prises sont condamnées à apparaître comme la continuité des anciennes politiques coloniales. Ce risque est fondamental. L’autonomie politique n’est pas un gage de rupture avec le colonialisme, elle peut en être un avatar qui prend nom de post-colonialisme.