Île d’Oléron : vision de la Communauté de Communes et projet sur Dolus d’Oléron (PUCA)

Lieu

Communauté de Commune de l’île d’Oléron
Charente Maritime

Thèmes

  • La mer inspire
  • La mer monte
  • Terre et Mer co-construisent

L’île redécouvre l’usage des marais pour affronter à moyen terme la submersion marine. L’anticipation de la montée des eaux s’est concrétisée par un projet de recherche de relocalisation à long terme  de maisons situées dans un lotissement des années 70 sur Dolus d’Oléron construit dans une zone basse, apparemment remis en question par la nouvelle équipe municipale…

INITIATIVES ENGAGÉES

Après la tempête Xyntia (2010), lors de l’élaboration de son premier PPRI, la Communauté de Communes a innové en méthodes douces de lutte contre la submersion et l’érosion : gestion et rénovation hydraulique des marais pour amortir les tempêtes et les submersions ainsi que la restauration des cordons dunaires pour contrer l’érosion. Cette politique a été reprise lors de l’élaboration récente de la GEMAPI.

REPERES GEOGRAPHIQUES ET SOCIOLOGIQUES

L’île d’Oléron (Charente-Maritime), 2e île de France métropolitaine par sa superficie de 174 km² est la plus méridionale de la côte atlantique française. L’est de l’île est exposé à des risques de submersion et l’ouest est soumis à des phénomènes d’érosion.

Un quart de l’île environ est recouvert de marais qui étaient autrefois utilisés pour le sel, puis pour les huîtres. Ils n’ont pas été entretenus. La tempête Xynthia a permis de revaloriser leur fonction d’amortisseur des tempêtes et des submersions. Un entretien plus régulier des berges et des ouvrages devrait contribuer à la préservation des quartiers des prochaines submersions tant que le niveau de la mer le permettra.

Comme la plupart des littoraux, elle connait une croissance démographique considérable, ce qui a entrainé un renouvellement de la population locale et la modification de la relation particulière qu’elle entretient avec son milieu et avec les risques ; le manque de connaissances est amplifié par l’absence de la mémoire des lieux et des évènements qui s’y sont produits.

On compte une majorité de résidences secondaires ; en dépit des risques, les habitants privilégient le maintien du trait de côte « à l’ancienne », sans souci de la technique employée, dure ou douce, afin de préserver l’existant à tout prix.

Cette absence de culture du risque chez les nouveaux habitants est renforcée par l’évolution des activités économiques qui comptent plus d’emplois dans le tourisme et le tertiaire, moins immergés dans les milieux naturels.

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